×

"En 48 heures on peut balayer le projet de loi", dit Besancenot

Encore 60% de grévistes au dépôt RATP de Belliard

Encore beaucoup de détermination, ce matin, sur l’emblématique dépôt du Nord parisien du 29 rue Belliard. 60% de grévistes, bien décidés à faire remballer son projet au gouvernement, au nom de l’intérêt général. Mais il faut que le mouvement s’élargisse.

Facebook Twitter

« On les connaît tous. Ils sont devenus des habitués du piquet, eux aussi, comme les grévistes » dit, en rigolant, un machiniste du 60 en grève, ce matin. Il parle du DRH et, bien entendu, des flics, venus en nombre, CRS et BAC pour empêcher le blocage des grilles. A 5h, ils ont en effet réussi à éviter que les bus soient réellement bloqués, ce qui avait le cas au cours des grosses journées précédentes puisqu’à Belliard comme ailleurs, il n’y a pas eu de « trêve » pendant les fêtes.

Au DRH qui s’arcboute sur la sacro-sainte « liberté de travailler », les grévistes répondent par la liberté d’exister et de lutter : « Faire grève est un sacrifice. 36 jours de grève ce n’est pas rien. Mais on est en grève pour défendre l’intérêt général et social, pas pour nos soi-disant "privilège" », lance un travailleur du dépôt.

Sur le piquet, une cinquantaine de présents, avec grévistes et soutiens, notamment étudiant.es et enseignant.es, venus en appui avant d’aller manifester à République, en début d’après-midi. Une délégation de la ligne 4 arrive, également, et souligne la même problématique : après plus d’un mois de grève, c’est possible de gagner, mais la RATP et les transports en général ne pourront pas continuer à porter seuls la mobilisation.

D’où la nécessité de l’intensifier. C’est l’appel que lance Olivier Besancenot, pour le NPA, présent en début de matinée, sur le piquet : il faut continuer « jusqu’à la fin de semaine, lance Besancenot, « si tout le monde s’y met, en 48 heures, on peut balayer le projet de loi ». A Belliard comme ailleurs, les prochaines heures seront décisives pour que la base, qui tient la grève depuis le début, se sente entourée et que nous soyons en capacité d’arracher cette victoire.


Facebook Twitter
Casse sociale à Sanofi : « des grèves massives sont nécessaires pour stopper les licenciements »

Casse sociale à Sanofi : « des grèves massives sont nécessaires pour stopper les licenciements »

Aux Prud'hommes : Christian Porta, délégué CGT, face à un patronat « radicalisé » et hors-la-loi

Aux Prud’hommes : Christian Porta, délégué CGT, face à un patronat « radicalisé » et hors-la-loi

Saut répressif à la Sorbonne : il faut un front en défense des étudiant·e·s mobilisés pour la Palestine !

Saut répressif à la Sorbonne : il faut un front en défense des étudiant·e·s mobilisés pour la Palestine !

La métropole de Marseille brise la mobilisation des éboueurs : face à l'offensive anti-grève, solidarité !

La métropole de Marseille brise la mobilisation des éboueurs : face à l’offensive anti-grève, solidarité !

Toulouse. Le ménage des centres culturels de la métropole sera maintenant externalisé au privé

Toulouse. Le ménage des centres culturels de la métropole sera maintenant externalisé au privé

Sous-effectif, mépris de Total : les pompiers de la raffinerie de Grandpuits en grève reconductible

Sous-effectif, mépris de Total : les pompiers de la raffinerie de Grandpuits en grève reconductible

Chambéry. Journée « école morte » réussie en soutien à une enseignante contrainte de changer d'école

Chambéry. Journée « école morte » réussie en soutien à une enseignante contrainte de changer d’école

Préavis de grève pour les JO : les éboueurs exigent 1900 euros de prime et 400 euros d'augmentation

Préavis de grève pour les JO : les éboueurs exigent 1900 euros de prime et 400 euros d’augmentation